L'association de plusieurs modes de transport étant susceptible d'augmenter significativement le choix de destinations possibles offert à l'usager, il est essentiel que techniciens et élus locaux disposent d'outils propres à estimer les conséquences de certaines décisions en matière de connexion intermodale. Cet article constitue une première réponse à ce besoin en proposant une méthode d'évaluation, sur un terrain donné, de l'ampleur —ou de l'inexistence— de « logiques de connexion intermodale » mises en jeu par les exploitants des réseaux. La méthode repose principalement sur la mise au point d'un indicateur global de « qualité de connexion intermodale » mesurant les possibilités, pour l'usager, de correspondances « peu pénibles » —en termes de temps d'attente— entre différents modes de transport. En permettant non seulement de simuler les effets d'aménagements d'horaires de ces modes, mais aussi de visualiser la répartition territoriale de ces effets, l'approche proposée peut servir, en particulier, à tester plusieurs scénarios pour retenir la ou les solutions optimisant cette « qualité de connexion intermodale », compte tenu de diverses contraintes spécifiques au terrain.