Dans cet article, l'auteur analyse, sur la base des données de 1973, les effets redistributifs des finances publiques liés aux déplacements des ménages. Il expose tout d'abord les problèmes posés par l'adaptation de la méthodologie de la redistribution à l'étude de ce secteur : la réponse à la critique qui suit cet article permet de développer ce point. Les principaux problèmes sont posés par le traitement des dépenses liées à l'investissement (infrastructures routières...) et par la répercussion des taxes par l'intermédiaire du marché de la voiture d'occasion. On sait que les transports individuels supportent plus de taxes qu'ils ne reçoivent de transferts (usage de la route) ; c'est l'inverse pour la plupart des modes de transports collectifs. Les répartitions présentées ici montrent donc : - en fonction de la zone d'habitat, que ce sont les parisiens qui sont les plus favorisés, - en fonction de la CSP du chef de ménage, que ce sont les salariés qui bénéficient le plus de l'aide aux transports en commun, notamment de celle qui passe par les réductions sociales (carte hebdomadaire de travail, congés payés...). - en fonction de la taille de la famille, que les familles les plus nombreuses (5 enfants ou plus) ont le prélèvement net le plus bas.