Pour les agglomérations de plus de 100 000 habitants les années 1970-1980 présentent un large éventail de stratégies de politiques de transports collectifs différenciées aussi bien par l'évolution du niveau moyen des tarifs que par la croissance de l'offre de transports.Des comparaisons interaggloméra¬tions menées pour des périodes de temps déterminées (mise en place du versement transport, stabilisation de la croissance), permettent une mesure de l'efficacité économique (détérioration du taux de couverture - recettes/dépenses) et de l'efficacité sociale (fréquentation) des politiques menées.La période d'initialisation de la croissance (1975-1978) s'est caractéri¬sée par une grande efficacité sociale des politiques tarifaires (élasticité par cross-section de l'ordre de l'unité) qui s'est traduite par une efficacité économi¬que certaine puisque la détérioration des taux de couverture (recettes/dépenses) a été du même ordre dans les différentes agglomérations, quelles que soient les stratégies menées au niveau tarifaire. Pour les autres périodes, 1972-1975, 1978-1981, les stratégies tarifaires ont été trop peu différenciées pour autoriser cette mesure (tarifs constants). La croissance de l'offre s'est accompagnée d'une plus grande efficacité sociale et économique pour la période 1978-1981 que pour la période 1972-1975 ce qui montre la rémanence des politiques suivies.Les comparaisons interagglomérations avec périodisations permettent de conclure :- à l'efficacité des politiques tarifaires en période de forte croissance des réseaux ;- à la nécessité de stratégies conjointes sur l'offre et les tarifs qui tiennent compte des stades de développement atteints.