Cette contribution décrit tout d'abord les changements intervenus sur les plans réglementaire et financier après la loi de 1985 libéralisant les transports urbains, puis examine sur le terrain l'étendue réelle de la concurrence entre les services d'autobus après mise en place de la déréglementation. Il en ressort que cette concurrence est demeurée relativement limitée. Les premiers effets de la déréglementation sont mis en évidence en étudiant successivement les économies de coûts, les tarifs, les niveaux de service et leur fiabilité, la fréquentation, les problèmes posés par les minibus, les chemins de fer, les encombrements de la circulation...