" Tout nouvel investissement routier dans une aire urbaine congestionnée, aurait pour effet de réduire la vitesse moyenne du système des transports collectifs et du système routier ". Cette conclusion, issue des travaux d’un chercheur britannique (M.J.H. MOGRIDGE), peut être reformulée compte tenu des développements qu’elle sous-tend. Cette reformulation peut servir de référence pour tester si la création de transports collectifs performants ne pourrait pas être une des réponses possibles au problème de la congestion en milieu urbain. Cet article se propose d’aborder cette question, riche d’enjeux, en la replaçant dans son contexte, et en privilégiant une approche globale centrée sur le cas de l’agglomération lyonnaise.