Le coût de la congestion est défini comme la différence entre l’utilité effectivement engendrée et l’utilité qui serait engendrée si le périphérique était utilisé d’une façon optimale. Il est ce que nous perdons à ne pas avoir une politique de réduction optimale de la congestion. Ce coût est estimé sur le cas du périphérique parisien, la voie la plus importante d’Europe, pour l’utilisation duquel on dispose de données très détaillées. La relation densité-vitesse propre au périphérique est d’abord estimée. Elle est utilisée pour calculer, classe de vitesse (et densité et flux) par classe de vitesse, la situation optimale. La réduction de trafic nécessaire à cet effet apparaît relativement constante. On en déduit, toujours classe de vitesse par classe de vitesse, le coût de congestion. L’agrégation de ces coûts fait apparaître un coût annuel d’environ 0,6 milliard de francs. Ce coût ne représente guère que 5 % de l’utilité associée à l’usage du périphérique.