A Constantine, comme ailleurs, la crise des T.C., l’évolution sociale des habitants et le besoin d’être mobile se sont soldés par l’accroissement de l’usage de la voiture privée et d’autres moyens de transport formels et infor-mels, aggravant davantage les problèmes de la circulation urbaine, provoquant quotidiennement des chaînes d’embouteillage interminables et paralysant de plus en plus la vie économique et sociale des Constantinois. L’application, après les évènements de 1988, d’une nouvelle politique jugée trop « libérale » et l’apparition par conséquent, d’une concurrence prédatrice du secteur privé sur une voirie urbaine chichement mesurée, exposent la ville à l’anarchie et pénalisent davantage les habitants des quartiers périphériques dépourvus de voiries et d’infrastructures. D’ailleurs les transports deviennent problématiques dès lors que l’on doit se déplacer vers un autre quartier. Le dysfonctionnement du système de transport et de la circulation urbain est dû, essentiellement, à la nature sectorielle des différentes interventions, et au facteur physico-spatial. Constantine est perpétuellement engorgée, voire paralysée par, en plus du trafic urbain, les milliers de véhicules lourds et légers en transit. C’est en suivant l’évolution de la crise de la circulation urbaine (différents modes), que nous voyons se dessiner l’avenir de la ville de Constantine.