Comme dans les plus grandes villes, les dessertes TGV sont souvent perçues dans les villes petites et moyennes comme une opportunité d’améliorer l’image, d’accroître leur attractivité, et comme un outil permettant de développer l’activité touristique. Ce développement est notamment attendu pour compenser le déclin des activités productives ou dans certains cas de l’emploi public. Or, les analyses menées la plupart du temps dans de plus grandes villes leur sont difficilement transposables. D’une part, les VPM doivent disposer d’un potentiel touristique adapté à l’usage du TGV, et d’une clientèle déjà existante à partir des villes de provenance. D’autre part, si ces villes peuvent bénéficier d’un effet d’image lié au TGV, qui peut être bénéfique au tourisme dans le long terme, cet effet dépend en grande partie d’une volonté politique forte, de moyens importants et d’un réel déficit d’image.