Nous nous proposons dans cet article de revisiter les statistiques portuaires trop souvent présentées de manière globale et brute, sous la forme de flux exprimés en tonnes métriques. Cette façon de promouvoir les places portuaires avantage à l’évidence les ports sensibles aux trafics massifs, mais pas forcément très riches en matière d’induction sociale et de richesse laissée sur les quais. Après avoir dressé l’inventaire des limites des statistiques « officielles », nous faisons quelques suggestions en matière d’amendement des sources, tout en soulevant des questions de méthode, afin de mieux appréhender les lieux, les activités et leurs fonctions.