La modernisation à 1 350 tonnes du canal du Centre aura coûté 36 milliards de F.B. Cette étude calcule les coûts et bénéfices économiques de ce projet sur base d'une prévision du trafic futur ainsi que des coûts de fonctionnement et de transport associés aux diverses alternatives possibles : maintien de l'ancien canal, modernisation et fermeture du canal. Les calculs sont l'objet d'une analyse de sensibilité. Les conclusions ne sont pas favorables à la solution de modernisation.
L'utilisation d'une approche totalement désagrégée, telle qu'exercée à l'aide du logiciel MADITUC (Modèle d'Analyse Désagrégée des Itinéraires de Transport Urbain Collectif) sur des données spatialisées d'offre ainsi que de demande provenant de grandes enquêtes-ménages, autorise le calcul de la consommation de transport de diverses catégories d'usagers. Suite à l'esquisse d'un modèle d'imputation des coûts unitaires de transport, une méthode de répartition des déficits, selon une base géopolitique (territoriale), est décrite et discutée.
Nous décrivons la problématique générale et les enjeux de la planification de la distribution et du transport terrestre de conteneurs. Nous présentons ensuite notre démarche méthodologique pour la modélisation et la résolution intégrées du problème global et de ses composantes majeures : localisation des dépôts, prévision des flux de conteneurs vides requis pour rééquilibrer le réseau, détermination des itinéraires et modes de transport des conteneurs vides et pleins, gestion de la flotte et répartition, établissement des routes des véhicules qui assurent le transport. Nous passons ensuite brièvement en revue les données nécessaires au fonctionnement d'un système d'aide à la planification basé sur cette méthodologie et mentionnons quelques résultats concernant l'estimation des coûts et des demandes.
Nous résumons l'évolution de travaux divers en économie des transports, portant en particulier sur l'étude de la demande de transport, de la répartition modale, et de la sécurité routière. Nous en soulignons les aspects innovateurs et donnons une idée de leur usage et de leur diffusion dans la communauté académique et professionnelle.
Les systèmes de Tinbergen-Bos (STB) ont prouvé leur fertilité dans leur pouvoir de dégager des propositions en matière d'équilibre économique spatial général. Jusque récemment la plupart des développements étaient basés sur des espaces (implicitement) muni d'une métrique discrète. Les auteurs se sont appliqués à généraliser cette métrique à celle de Manhattan, et exposent leurs premiers résultats ayant trait à la localisation simultanée de deux types d'industries.
Le problème de l'adoption d'un critère valable permettant de comparer plusieurs projets dans le secteur des transports est vivement débattu à l'heure actuelle par les spécialistes de ce secteur. La limite des analyses et des évaluations auxquelles on a recours en général tient essentiellement à l'introduction d'éléments d'appréciation subjectifs ; cette contrainte a conduit à penser que de telles analyses n'étaient pas scientifiques dans la mesure où la solution du problème peut dépendre soit de la nature des autres projets entre lesquels il faudra opérer un choix, soit des avis émis par le groupe des experts chargés de procéder à l'évaluation. Tout en se fondant sur les travaux de recherche et les expériences portant sur l'analyse à objectifs multiples, l'article présente une nouvelle formulation de cette technique qui exclue tout recours à des jugements de valeur pour normaliser la mesure des objectifs et qui s'intègre, dans le cadre de l'évaluation finale, à l'analyse coûts-bénéfices en élaborant des fonctions de stabilité de manière à orienter le décideur vers la solution « optimale » du problème. L'article s'achève sur une application du modèle en vue de la restructuration d'un couloir ferroviaire.