De nombreuses études ont mis en évidence l’importance des coûts externes de congestion routière, particulièrement en présence de périodes de pointe. Mais les modèles de congestion routière avec phénomène de pointe sont généralement des modèles de goulot, abandonnant l’utilisation classique de courbe débit-vitesse. Cette étude vise à réaliser une synthèse de ces modèles en fait complémentaires, et présente un modèle de pointe dans lequel est réintroduite la courbe débit-vitesse, conçue alors comme une relation entre l’espacement nécessaire entre deux véhicules et leur vitesse. Ce modèle introduit également l’hypothèse d’une demande élastique au coût. Dans un tel modèle, la capacité de l’itinéraire n’est plus ponctuelle comme dans les modèles traditionnels mais globale : elle traduit le fait que l’itinéraire permet de faire transiter un certain nombre de véhicules à un coût généralisé donné.Les résultats de ce modèle permettent quelques conclusions qualitatives. L’importance de l’étalement du trafic est ainsi illustrée par le fait qu’à partir d’un équilibre donné, le coût généralisé augmente à peu près linéairement avec le trafic alors que son évolution semble explosive lorsque l’on néglige les possibilités d’étalement comme cela est généralement fait dans les modèles opérationnels. L’efficacité d’un péage de congestion pour se rapprocher de l’optimum collectif est par […]
A travers la notion d'espace maritime, l'objectif est ici de montrer comment la conteneurisation a affecté les pays du Tiers-Monde. La mise en place de la conteneurisation a été beaucoup plus lente que sur les axes majeurs Est-Ouest. La mondialisation de l'espace maritime aboutit à une marginalisation accrue des pays en voie de développement. Les axes Nord-Sud appartiennent aux périphéries de l'espace maritime. Ils dépendent de son centre, constitué par une artère circumterrestre de circulation des marchandises qui réunit les pôles de la Triade. L'exemple de la Compagnie Générale Maritime permet une approche dynamique des stratégies mises en oeuvre par les armements.
Les mutations du système de production ont engendré une conception différente du rôle des stocks dans l’entreprise et de façon générale au sein du système économique. Mais ces bouleversements d’ordre économique ont-ils généré des mutations spatiales ?L’objectif de cet article est d’identifier, grâce à un indicateur et avec les outils du géographe, les structures et dynamiques spatiales quant à la répartition de l’activité de stockage en France.
Les transports étant devenus une des causes principales de la consommation d'énergie et des dégradations environnementales, il nous semble particulièrement important d'identifier les mécanismes de fonctionnement du système de transport et d'introduire un cadre global d'analyse à partir de scénarios pour comprendre l'évolution future des effets négatifs du transport sur l'environnement.Nous envisagerons ces mécanismes en fonction des relations entre l’urbanisation, la motorisation et l’environnement. Nous avons examiné de manière empirique chacun des liens entre les différents composants du système (par exemple la densité et la distribution de population, la configuration urbaine, le revenu, la motorisation, l'offre d'infrastructures de transport, le niveau d'investissement en infrastructures...) Dans cet article, nous tentons d'illustrer et de valider la prémisse proposée sur la base de la situation actuelle des relations entre l’urbanisation, la motorisation et l’environnement. Notre démarche consiste à comparer les formes de développement de quatre métropoles (Londres, Tokyo, Nagoya et Bangkok) considérées à différents moments de leur développement économique.Les résultats de l'étude aboutissent à certaines évidences mais aussi à des conclusions importantes en ce qui concerne l'évolution probable du système. En outre, nous analysons les effets sur l’environnement. Il est […]