Au cours des années 1970-1973, la sécurité routière en France prend une dimension politique et sociale de premier plan avec la création d'organismes Interministériels (Mission puis Délégation à la sécurité routière) et l'adoption de 3 grandes mesures : taux légal d'alcoolémie, port obligatoire de la ceinture de sécurité, limitation de vitesse sur tout le réseau routier. Cette dernière mesure apparaît comme une sorte de cas limite ayant une incidence directe sur l'une des caractéristiques fondamentales de l'automobile, ses "performances", et devrait logiquement entraîner des modifications profondes de l'usage et de l'image de l'automobile individuelle. Les différents aspects de ce problème sont abordés dans cet article au niveau des principes méthodologiques puis sur celui des représentations sociales et positions dans le système de la circulation routière. Ce dernier aspect implique les problèmes de l'attitude à l'égard de la réglementation de la vitesse, l'image des causes de l'accident de la route, le risque et l'insécurité, enfin le consensus quant à l'usage de d'automobile.
Cet article recense tout d'abord les différents indicateurs d'accessibilité effectivement utilisés dans les études de transport urbain, en rappelant pour chacun d'eux leur signification pratique et leurs bases théoriques. Dans une deuxième partie, le problème soulevé est de savoir quel est l'indicateur le plus justifié et qui doit être utilisé quand on compare différentes situations en termes d’accessibilité. La comparaison peut concerner aussi bien différentes villes, les différents secteurs d'une ville, des époques, des modes et des catégories d'usagers différents. Dans chaque cas, un indicateur spécifique est proposé, mais en soulignant toujours que le concept d'accessibilité possède des vertus beaucoup plus ordinales, et qu'il est donc difficile de mesurer objectivement la différence d'accessibilité entre deux situations.
Commentaire de l’article de Renaud de Crecy, "Quelques réflexions sur la notion d’accessibilité"
Les services de transport-employeur restent un domaine mal connu de l'économie des transports. Quelques recherches récentes, menées a l'initiative de l'Institut de Recherche des Transports (IRT), de l'Institut des Etudes Economiques (IEE) et de l'ATP socio-économie des Transports ont permis de mieux mesurer l'importance, aussi bien en tant que système de transport, qu'en tant qu'élément de la politique du personnel de l'entreprise.Les répercussions de ces systèmes de transport sur la structuration de l'espace et l'évolution des phénomènes migratoires n'ont pas encore fait l'objet de travaux approfondis. Cet article, après avoir fait le point sur quelques-unes des recherches déjà réalisées, tente dans une deuxième partie, de lier le phénomène ramassage aux théories économiques de l'espace et des migrations. La confrontation des modèles théoriques néoclassiques analysant la migration comme un processus d'ajustement entre zones de bas et de hauts salaires, avec les résultats des enquêtes sur les systèmes de transport-employeur, met clairement en évidence l'inadéquation de ces modèles. Le salarié ramassé n'est pas totalement lié à la sphère de la production, mais réagit aussi en fonction de déterminants familiaux et de son environnement socio-culturel. Un vaste champ de recherche reste ouvert.
Le développement de la micro-informatique rend maintenant possible, dans les délais rapides et à des coûts très faibles, la production des représentations graphiques qui nécessitaient jusque-là le recours à de gros ordinateurs. Cet article montre ces possibilités en les appliquant au traitement d'une enquête sur les transports en commun réalisée à Lyon en 1977. Il propose alors, devant les difficultés mises en évidence, une méthodologie pour la représentation cartographique d'un phénomène spatial.
Les comportements en matière de transports n'ont été qu'imparfaitement intégrés dans les modèles spatiaux. Deux aspects du problème sont étudiés ici : des mesures réalistes de distances dans les modèles de production spatialisés, et l'influence des distances sur le comportement des acheteurs en matière de choix du lieu d'achat.