Le transport assume une fonction active sur l'évolution économique des pays en voie de développement. Une dégradation de la qualité de service des infrastructures a notamment une incidence sur l'évolution des coûts de production industrielle. Deux critères permettent d'apprécier la variation de la qualité de service des infrastructures ; la dégradation et la saturation des réseaux.Un modèle économétrique permet de faciliter la perception de l'interrelation entre les variables relatives à la qualité de service des réseaux de transport et celles relatives à l'activité industrielle. Le modèle proposé, qui prend l'Algérie comme terrain d'application, s'est heurté à la difficulté de ne disposer que d'un nombre limité de données. Cependant les résultats du modèle n'infirment pas les propositions théoriques avancées et permettent de poser le problème de la nécessité d'une meilleure adaptation qualitative des transports au secteur industriel.
La mise en place de solutions très diverses pour pallier l'insuffisance de l'offre de transports collectifs en périphérie urbaine prouve l'existence d'un "champ transport" encore largement inexploité.La première partie s'efforce de montrer à travers une typologie des transports semi-collectifs, toute la richesse de cet ensemble de modalités intermédiaires entre le transport individuel et les transports collectifs. C'est sur cette grande diversité tant technique qu'économique, que repose l'adaptation potentielle des transports semi-collectifs aux multiples expressions des besoins de déplacement urbain.Dans la seconde partie, nous montrons alors comment une intégration totale des transports collectifs et semi-collectifs permet de répondre à la desserte des zones urbaines périphériques, dans le cadre d'une politique globale d'aménagement de ces zones.
Le modèle multimodal de demande développé en France à partir de 1973, vise d'abord à mieux prendre en compte l'influence du niveau de service des différents modes de transport sur le choix du mode et la mobilité. Alors que les modèles précédents du type "prix-temps-revenu" portaient principalement sur les voyages professionnels effectués en avion ou par le train en 1ère classe, ce modèle correspond aux extensions suivantes :- prise en compte de l'ensemble des modes de transport interrégionaux : train, avion, voiture,- prise en compte des voyages personnels,- fonctionnement par simulation des comportements individuels, à partir d'échantillons de voyages. Les objectifs retenus et la conception générale du modèle ont été décrits dans un précédent article. Le lecteur trouvera ici des compléments sur le fonctionnement du modèle et les premiers résultats obtenus.
Cet article traite principalement d'un point important, rarement abordé dans les calculs de rentabilité économique : il s'agit de la prise en compte de 1'incertitude. Celle-ci prend une place croissante dans le monde moderne. En matière d'infrastructures de transport, elle porte sur les prévisions de trafic, sur l'évolution dans le temps des valeurs unitaires, sur l'ensemble de l'environnement économique.L'article analyse les effets de ces différentes sortes d'incertitudes, et propose des méthodes simples pour en tenir compte dans les calculs habituels.